Grâce à cette fiche vous serez sensibilisé à la notion de numérique vert. Quels sont les impacts écologiques lorsque nous surfons sur le web ? Est-ce qu’envoyer un mail pollue la planète ? La fabrication de nos outils numériques est-elle fait de manière écologique ?
Objectif général
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Définitions
Le numérique vert également appelé “informatique durable” ; “informatique vert” ou encore “numérique responsable” constitue diverses techniques et astuces (éco-techniques) permettant de limiter l’impact des NTIC sur l’environnement. Le numérique vert participe donc au développement durable. (Le numérique vert participe aussi à réduire l’empreinte sociale et économique du numérique.)
Le numérique vert consiste d’abord à réduire les émissions de gaz à effet serre des NTIC de manière générale (au sein du secteur numérique.) Mais il peut également être utilisé pour concevoir des politiques publiques écologiques, pour permettre la création d’innovations en faveur de la transition écologique.
En d’autres termes, le numérique vert vise à minimiser l’impact négatif des opérations informatiques sur l’environnement en concevant, fabriquant, exploitant et éliminant les ordinateurs et les produits informatiques de manière écologique. Et ce, en réduisant l’utilisation de matières dangereuses, en optimisant l’efficacité énergétique pendant la durée de vie du produit et en favorisant la biodégradabilité des produits inutiles et obsolètes.
La fabrication de nos machines pollue
Nos équipements informatiques polluent la planète au moment de la fabrication, du transport mais aussi chez nous car ils consomment énormément d’énergie pour fonctionner. Par ailleurs, nous renouvelons souvent nos machines et nous ne les recyclons pas forcément. Cela est aggravé par les entreprises qui pratiquent l’obsolescence programmée qui ne facilitent pas notre tâche car réduire délibérément (grâce à divers techniques) la durée de vie d’un produit nous contraint à consommer davantage et participe au réchauffement climatique.
“Toutes les étapes du cycle de la vie d’un objet, depuis l’extraction des matières premières qui le composent, jusqu’à son élimination en fin de vie, génèrent des émissions de CO2. C’est ce qu’on appelle le poids carbone.” Green Peace
Selon Green Peace un téléviseur de 40 pouces = 2,5 tonnes de matières premières mobilisées et 350kg de CO2 générés lors de sa fabrication et de son transport !
Internet ou la pollution invisible
Chaque envoi d’e-mail, chaque recherche sur internet, chaque vidéo postée sur Youtube par exemple consomme de l’énergie et pollue la planète. C’est la consommation des données stockées dans les “data centers” ou “usines de l’ère digitale” selon Greenpeace qui crée cette pollution à cause de sa consommation en électricité.
Quelques conseils pour devenir un green surfer
- Limiter au maximum l’achat de nouveaux équipements informatiques
- Faire réparer le matériel cassé
- Acheter d’occasion ou alors “low tech”, c’est-à-dire reconditionné
- Stocker le moins possible sur le Cloud
- Faire régulièrement le tri dans ses e-mails (grâce à Cleanfox par exemple)
- Eteindre sa box internet lorsque le wifi n’est pas utilisé
Pour aller plus loin
Pour compléter cette explication voici une vidéo complémentaire : Surfer sur internet, c’est saccager la planète OU cette vidéo de sensibilisation à la pollution numérique créée par The Shift Project
Une vidéo récapitulative : Cliquer, c’est polluer
Livre blanc (très complet) : Numérique et environnement