Les participant.e.s s’expriment sur leur vision de l’information sur internet, s’interrogent sur leur manière de s’informer.

Convient pour
Chercheurs d'emploi, Elèves (école secondaire), Jeunes en décrochage scolaire, Tous publics
Age
Adolescents, Adultes, Seniors
Niveau de compétence i
Niveau 1
Format
Fiche d'activité
Droits d'auteur i
Creative Commons (BY-SA)
Langue(s)
Français , Anglais, Polski

Objectif général

Connaissances

Temps de préparation pour l'animateur

moins d'une 1 heure

Domaine de compétence

1 – Accès à l’information

Temps requis pour compléter l'activité (pour l'apprenant)

0 – 1 heure

Nom de l'auteur

Salomé Hurel

Ressource originellement créée

Français
Déroulé

Introduction

 

Le débat mouvant, qu’est-ce que c’est ? 

 

Il s’agit d’un débat dans lequel les participant.e.s prendront part physiquement.
Autrement dit, ielles déplaceront dans l’espace en fonction de leur réponse (d’accord/neutre/pas d’accord).

Par exemple, pour répondre « d’accord » ielles feront un pas en avant, pour « neutre » ielles resteront sur place et pour « pas d’accord », un pas en arrière. Simple non ? Pour cette première phase, les participant.e.s ne parlent pas pour ne pas s’influencer les uns les autres.

Dans un second temps inviter chacun.e d’eux.elles à s’exprimer sur la question posée en expliquant pourquoi ielles se sont déplacé.e.s comme ça.

Rien n’empêche de participer au débat !

 

Conseils médiation :

Les affirmations proposées ci-dessous sont des exemples testés par nos médiateur.rice.s, nous savons donc qu’elles suscitent bien le débat. Cela ne vous empêche pas de créer vos propres affirmations ! En revanche, nous vous conseillons de choisir des affirmations qui n’ont pas de réelles réponse (pour créer un débat) et surtout de les tester avant (avec vos collègues, vos amis, votre famille…) pour vous assurer qu’elles fonctionnent bien pour ce type d’animation.

Les questions - Débat sur les fake news

 

Conseil : ne pas poser toutes les questions si ce n’est pas nécessaire ou s’il ne reste pas assez de temps.

 

Affirmation 1 : les réseaux sociaux sont responsables de l’adhésion aux théories du complot.

Ce n’est pas internet qui est à l’origine de l’adhésion à une théorie du complot. Cela émerge parfois au sein des familles, des cercles d’amis….
Simplement, les réseaux sociaux sont un amplificateur de ce phénomène. D’un point de vue social, nous sommes souvent liés sur ces réseaux avec des personnes qui ont le même point de vue que nous, des personnes à qui nous faisons confiance. Il est donc très facile de se laisser influencer. Pour éviter de tomber dans ce piège, il ne faut pas hésiter à aller chercher d’autres sources d’informations, et à aller voir ce qui se dit ailleurs. Il faut garder l’esprit ouvert !

 

Affirmation 2 : les fake news ont un réel impact dans le choix des électeurs.

On l’a bien vu avec les dernières élections, les Fakes news peuvent influencer les votes, c’est aux électeurs de se responsabiliser et de faire l’effort de vérifier leurs informations pour ne pas se faire manipuler.
Il est possible ici de parler du scandale de Cambridge Analytica qui a été accusé d’avoir récupéré les données facebook des électeurs américains pour orienter leur choix. Un très bon documentaire a été réalisé à ce sujet et disponible sur Netflix : The Great Hack.

 

Affirmation 3 : les théories du complot sont apparues grâce à l’émergence d’Internet.

Les théories ne datent pas d’aujourd’hui ou d’hier. Elles remontent à bien plus loin, certaines d’entre elles ont parsemé notre Histoire, comme les chasses aux sorcières ou l’assassinat du président Kennedy.
Pour illustrer ce propos préparer quelques théories du complot à montrer.

 

Affirmation 4 : L’objectif des Fake News est toujours lucratif

– Il existe trois types de Fake News : la Fake News Complotiste (la Terre est plate), la Fake News de propagande (voir Vladimir Poutine), la Fake News commerciale (propose un produit miracle pour faire pousser les cheveux).

– A différencier de la Satire! (ex: le Gorafi: journal satirique) qui ne cherche pas à manipuler le lecteur ou à faire passer son article pour véridique.

 

Affirmation 5 : Seules les informations vérifiées devraient avoir le droit de circuler sur Internet. Il faut mettre en place un contrôle de l’information.

Un sujet d’actualité qui fait débat ! Le chef de l’Etat a décidé de lancer un débat sur la possibilité de créer une loi “anti-fake news”. Quoi de plus légitime que de s’attaquer à ce phénomène qui, décuplé par la puissance du Net, pourrit la vie démocratique en sapant la crédibilité de l’information et abuse de la crédulité des esprits non avertis ? Pourtant, n’y a t-il pas un risque à s’attaquer à ce pilier de la démocratie qu’est la liberté d’expression ? Et que se passerait-il si un gouvernement mal intentionné arrivait au pouvoir et en profitait pour remettre en place une forme de censure ?

 

Affirmation 6 : Les médias traditionnels sont un rempart contre les fausses informations.

Les médias traditionnels restent une valeur sûre pour la diffusion d’informations fiables, certains sont même à l’origine de la création d’outils de fact checking (Le Monde, Libération). Toutefois, nous avons observé la diffusion de fake news par plusieurs grands médias ces dernières années. Il reste donc important de vérifier les informations que nous lisons.